Nous serons toujours là, à proposer sans cesse, à amender toujours, dans la construction et dans la raison. Nous ne nous déroberons jamais, et nous assumerons constamment notre responsabilité d’élus régionaux pour être utiles et proposer des politiques qui accompagnent les habitants de cette Région dans leur vie quotidienne. 

Au 1er janvier 2023, notre Région devient l’autorité de gestion de pleine compétence pour l’instruction et le paiement des dossiers de demandes d’aides non surfaciques dans le cadre du programme FEADER 23/27.

Cette maquette unique de 257 millions € pour le Grand Est nécessite un travail de critérisation des mesures qui garantit le bénéfice équilibré de ces fonds à tous les projets dans nos différents territoires.

Nous posons l’exigence de l’opérationnalité du service régional instructeur et payeur.

La solidarité européenne entre les Régions comme entre les États est essentielle pour porter ensemble le défi de l’accueil.

Sans cela, l’Europe pourrait se fissurer durablement et les extrêmes prospérer comme nous l’avons vu en Italie ou en Grèce. Nous devons retenir les erreurs du passé pour ne pas les reproduire.

Les frontières de l’Union européenne sont celles de l’ensemble des États membres de l’Europe, ce qui s’y passe nous concerne donc tous.

Notre groupe veut réaffirmer toute l’importance d’impulser et booster la structuration et le développement de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Nous rappelons que la recherche est le carburant pour l’innovation et l’innovation est un moteur essentiel de la compétitivité de notre tissu industriel.

Les diminutions d’autorisations d’engagements en 2023 sont incompréhensibles au regard des enjeux posés.

Les crédits de fonctionnement de ce budget sont en baisse de 3,5% soit une diminution de 1,4 millions d‘euros.

La hausse des crédits d’investissements est captée par quelques très gros projets et ne bénéficie pas à l’ensemble des territoires de notre Région.

Nous refusons l’opposition entre grandes et petites structures, c’est l’ensemble des acteurs culturels que nous devons soutenir et reconnaître.

Nous ne voyons pas dans ce budget de véritable politique culturelle territorialisée, ni de soucis de la culture populaire.

La Région affiche souvent son ambition et sa satisfaction sur ce qu’elle entreprend matière de transports.

Mais au-delà des ambitions, la réalité du terrain vécu par les usagers ou les agents de la SNCF est moins réjouissante.

Ainsi en matière ferroviaire, nous partageons l’ambition et la fierté de l’ouverture du REME dimanche dernier.

Sa mise en œuvre n’est pas aussi simple et idyllique que les annonces faites dans les médias: suppression de trains, fragilisation du réseau, impact sur les liaisons annexes…

Force est de constater aujourd’hui que peu d’élus ont connaissance et sont accompagnés par les Maisons de Région qui portent pourtant l’objectif de soutenir les collectivités dans leurs projets.

Les collectivités ont le plus besoin d’aide en fonctionnement et d’accompagnement en ingénierie, notamment pour les communes rurales. 91% des communes de notre Région comptent moins de 2000 habitants!

Notre Région, dont les ressources ont été confortées par les réformes fiscales engagées depuis 2017, doit se montrer solidaire et adopter des mesures d’urgence en faveur des collectivités locales complémentaires de l’engagement fort de l’Etat qui mobilise près de 2,5 milliards d’euros en soutien aux collectivités face à la hausse des coûts de l’énergie.

Dans cette commission, le rien persiste et pire, il n’y a que du vide qu’on essaye d’agrémenter avec un ou deux sujets…

La ruralité et la montagne méritent respect et considération.

Cette commission doit se réveiller, être dynamique, pour qu’elle devienne un véritable lieu de partage et de propositions.

Nous sommes favorables à la volonté affichée dans ce budget d’augmenter les soutiens aux Maisons de santé pluriprofessionnelles pour lutter contre les déserts médicaux mais demande la présentation d’un bilan de ces aides et de leur répartition afin de veiller à ce qu’elles permettent un égal accès aux soins pour tous nos concitoyens sur le territoire.

Les faibles montants consacrés aux Appels à Manifestation d’Intérêt en matière d‘éducation, de prévention et de promotion de la santé, en particulier auprès des jeunes de 15 à 29 ans, ne permettent de soutenir que quelques projets à l’échelle de la Région.

Nous regrettons la baisse de 9,5% des crédits de fonctionnement du budget santé par rapport à 2022.

Nous déplorons également la baisse de 12,6% des crédits de fonctionnement du budget dédié au renforcement de la Participation, de l’engagement citoyen et de la cohésion sociale qui permet pourtant de soutenir les associations de notre Région…

Nous nous abstenons sur le vote du Budget primitif 2023.

Nous avons un budget régional conséquent, de 3,9 milliards d’euros.

Nous sommes en capacité de faire des choses si nous en avons la volonté.

Pourtant, nous constatons des crédits de fonctionnement en sur les budgets de certaines commissions.

Nous avons porté un certain nombre de propositions, déposé des amendements pour soutenir les entreprises, les collectivités, les habitants de nos territoires.

La majorité régionale les a tous rejetés.

Nous vous proposons de corriger cette feuille de route budgétaire vers plus et mieux d’investissements dans l’humain.

Nous vous appelons à répondre à l’appel du Ministre Olivier Becht, pour mettre en place des comités stratégiques d’export en liaison avec les CCI.

Le budget primitif 2023 pour le développement économique est en baisse par rapport à 2022. Ce n’est pas un signe positif pour le monde économique.

Nous sommes insatisfaits des politiques d’internalisation menées. La Région Grand Est est la 3ème Région de France pour les investisseurs, il nous faut être au rendez-vous.

Nous demandons une vraie analyse quantitative du dispositif des chèques CREA car nous ne sommes pas convaincus de ce dispositif et nous ne sommes pas les seuls.

Nous devons accompagner les artisans, TPE et PME contre la flambée des coûts de l’énergie.

Face à l’urgence du renouvellement des générations, Vincent Thiébaut rappelle que tous les leviers doivent être actionnés afin de caler une politique publique régionale partenariale qui oriente, accompagne, accueille.

La filière forêt-bois bénéficie d’un écosystème remarquable en Grand Est et à ce titre, malgré tous les schémas, assises, contrats, nous posons le besoin de bénéficier d’une stratégie pluriannuelle, programmatique budgétaire pour la filière bois qui nécessite une vision de long terme.

Nous avons parfois l’impression d’un guichet au fil de l’eau, de sauter de projets à projets sans saisir le cap et l’ambition de la politique.

Multiplier les outils et dispositifs, c’est bien, les inscrire dans une cohérence, c’est mieux.

Le budget de la commission a progressé entre 2022 et 2023, mais permet-il d’impulser et d’accompagner le changement sur notre territoire?

Nous faisons le constat, comme le CESER, de la de soutien régional de 10% des dépenses de fonctionnement pour les Parcs, les Conservatoires et les associations d’éducation à l’environnement de notre territoire en 2023.

Nous regrettons de ne pas voir l’aide régionale en faveur des véhicules à faibles émissions reconduite pour 2023 alors même que le nombre de dossiers soutenus en 2022 exprimait un besoin et une demande qui ne seront désormais plus accompagnés par la Région.

Nous nous réjouissons de ce partenariat!

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Le pôle métropolitain est un lieu facilitateur des politiques où l’on peut porter le regard lointain.

Dans ce budget, nous constatons une baisse de 70 millions d’euros des crédits de paiement de fonctionnement.

Cette baisse de budget n’est pas à la hauteur de l’ambition que vous affirmez et que nous partageons en matière de formation professionnelle.

Malgré le financement du Pacte Régional d’investissement dans les compétences prévu entre 2019 et 2022, l’Etat poursuit son engagement fort en 2023 à hauteur de + de 139 millions d’euros.

Votre proposition budgétaire traduit une des crédits d’investissement de près de 4% par rapport à 2022. Cela va à l’encontre et entache toutes vos déclarations depuis des mois.

Les élus, communautés éducatives des lycées et les familles des territoires concernés par vos annonces de fermetures sont vent debout face à la radicalité de ces décisions.

Nous regrettons la de 63% des crédits d’investissement et de 6% des crédits de fonctionnement du budget consacré à la Préparation des jeunes à l’autonomie et à la citoyenneté, qui ne peut pas servir de variable d’ajustement budgétaire.

Pour ne laisser aucun jeune au bord du chemin, la mobilisation de la collectivité régionale doit être pleine et entière.

Nous nous félicitons de la mise en place des nouveaux avantages proposés sur la plateforme Jeun’Est, en particulier l’aide à la formation aux premiers secours que notre groupe a défendu par une Motion déposée par Séverine Weider-Niglis.